vendredi 22 novembre 2013

Horaire réduit à la bibliothèque / Reduced schedule at the library

Veuillez noter que les vendredis 29 novembre et 6 décembre, l'horaire de la bibliothèque sera de 8 h à midi et de 13 h à 16 h.  

Nous nous excusons des inconvénients que cet horaire réduit pourrait causer.

Please note that on Friday November 29th and Friday December 6th, the library will be open from 8 am to noon and from 1 pm to 4 pm.  

We apologize for any inconvenience this reduced schedule may cause.


mardi 12 novembre 2013

Des prix, des prix, encore des prix / Prizes galore.

L'automne est le temps des prix littéraires.

Le mois passé, nous avons appris avec joie que le prix Nobel de littérature 2013 était décerné à l'auteure canadienne Alice Munro. Voici maintenant une liste des lauréats d'autres prestigieux prix littéraires.



Pierre Lemaitre s'est vu attribué le prestigieux prix Goncourt pour Au revoir là-haut.
 
Source: Albin Michel
Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts…

Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu.

Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants
.


Le prix Renaudot a été attribué à Yann Moix, pour Naissance.

Source: Grasset

La naissance ne saurait être biologique : on choisit toujours ses parents. Naître, c'est semer ses géniteurs. Non pas tuer le père, mais tuer en nous le fils. Laisser son sang derrière, s'affranchir de ses gènes. Chercher, trouver d'autres parents : spirituels. Ce qui compte, ce n'est pas la mise au monde, mais la mise en monde. Naître biologiquement, c'est à la portée du premier chiot venu, des grenouilles, des mulots, des huîtres. Naître spirituellement, naître à soi-même, se déspermatozoïder, c'est à la portée de ceux-là seuls qui préfèrent les orphelins aux fils de famille, les adoptés aux programmés, les fugueurs aux successeurs, les déviances aux descendances. Toute naissance est devant soi. C'est la mort qui est derrière. Les parents nous ont donné la vie ? A nous de la leur reprendre. Le plus tôt possible.


Le prix Femina a été décernée à Léonora Miano pour La saison de l'ombre.

Source: Grasset
« Si leurs fils ne sont jamais retrouvés, si le ngambi ne révèle pas ce qui leur est arrivé, on ne racontera pas le chagrin de ces mères. La communauté oubliera les dix jeunes initiés, les deux hommes d'âge mûr, évaporés dans l'air au cours du grand incendie. Du feu lui-même, on ne dira plus rien. Qui goûte le souvenir des défaites ? »

Nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l'intérieur des terres, dans le clan Mulungo. Les fils aînés ont disparu, leurs mères sont regroupées à l'écart. Quel malheur vient de s'abattre sur le village ? Où sont les garçons ? Au cours d'une quête initiatique et périlleuse, les émissaire du clan, le chef Mukano, et trois mères courageuses, vont comprendre que leurs voisins, les BWele, les ont capturés et vendus aux étrangers venus du Nord par les eaux.

 
Le Prix Médicis vient d'être attribué à Marie Darrieussecq pour Il faut beaucoup aimer les hommes

Source: P.O.L.

Une femme rencontre un homme. Coup de foudre. Il se trouve que l’homme est noir. « C’est quoi, un Noir ? Et d’abord, c’est de quelle couleur ? » La question que pose Jean Genet dans Les Nègres, cette femme va y être confrontée comme par surprise. Et c’est quoi, l’Afrique ? Elle essaie de se renseigner. Elle lit, elle pose des questions. C’est la Solange du précédent roman de Marie Darrieussecq, Clèves, elle a fait du chemin depuis son village natal, dans sa « tribu » à elle, où tout le monde était blanc.


In Canada, the Scotiabank Giller Prize was awarded to Lynn Coady for Hellgoing.

 
Source: House of Anansi

A young nun charged with talking an anorexic out of her religious fanaticism toys with the thin distance between practicality and blasphemy. A strange bond between a teacher and a schoolgirl takes on ever deeper, and stranger, shapes as the years progress. A bride-to-be with a penchant for nocturnal bondage can’t seem to stop bashing herself up in the light of day.
Equally adept at capturing the foibles and obsessions of men and of women, compassionate in her humour yet never missing an opportunity to make her characters squirm, fascinated as much by faithlessness as by faith, Lynn Coady is quite possibly the writer who best captures what it is to be human at this particular moment in our history.


And finally, last month, the Man Booker Prize was awarded to Eleonor Catton for The Luminaries.

Source: The Man Booker Prize
 

It is 1866, and Walter Moody has come to make his fortune upon the New Zealand goldfields.  On arrival, he stumbles across a tense gathering of twelve local men, who have met in secret to discuss a series of unsolved crimes.  A wealthy man has vanished, a whore has tried to end her life, and an enormous fortune has been discovered in the home of a luckless drunk.  Moody is soon drawn into the mystery: a network of fates and fortunes that is as complex and exquisitely patterned as the night sky.