Les deux dernières conférences de Talent Fou ont piqué votre curiosité?
Voici quelques suggestions de lecture.
Pour ceux qui ont aimé la conférence de Marie-Lou Beaudin et Andrée Gagnon: Santé mentale : Le cerveau au coeur du problème, vous voudrez sans doute consulter le numéro 1141 de Science et Vie avec un dossier spécial sur les neurones.
La découverte par l'équipe américaine de Fred Gage de la diversité génétique des neurones, altérant alors le génome originel de l'individu qui la porte, par le biais des rétrotransposons; retour sur l'évolution des connaissances et des techniques d'étude sur la nature et la complexité du neurone; les apports de celle-ci sur les liens entre neurones et les grandes fonctions du cerveau (conscience, maîtrise corporelle, mémoire, prise de décision)
Vous avez tout autant aimé la conférence de Sylvie Fortier: Entre normes et dérives, qui est fou? Vous voudrez sans doute consulter le Grand Dossier No. 28 des Sciences Humaines.
Selon les époques, on dit que les troubles mentaux sont l’œuvre de Dieu, du diable ou des esprits, ou encore de l’inconscient, du cerveau, des gènes ou de la société. On les prend en charge par la parole, l’enfermement, ou les neuroleptiques. Certains amusent plutôt, comme l’alcoolisme ou Alzheimer jusqu’à une date récente. D’autres suscitent l’extrême méfiance comme la schizophrénie. D’autres encore intriguent l’opinion publique et la communauté scientifique mais s’avèrent des feux de paille, telles l’hystérie ou les personnalités multiples. L’anorexie est acceptée chez les mystiques, le traumatisme est nié chez les soldats, quelques perversions sont passées dans les mœurs. On se déchire pour expliquer et soigner l’autisme, on s’inquiète de savoir si la tristesse ou la timidité ne seront pas bientôt des maladies. Les troubles mentaux ne sont décidément pas des faits médicaux comme les autres : ils intéressent la philosophie, la sociologie, et l’idée même que l’on se fait de l’être humain. Voici leur histoire, mouvementée, sinueuse, parfois choquante. Et, gageons-le : sans fin.
Source: Les Grands Dossiers des Sciences Humaines
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